Chronique Depeche Mode "black celebration"

Publié le par nikoworld

 

 

 

  

  BIOGRAPHIE (voir chronique premier album)

 

DISCOGRAPHIE(idem)

 

MEMBRES DU GROUPE

 

Martin L.Gore

Dave Gahan

Andrew Fletcher

Alan Wilder

 

SITE INTERNET

 

 

 

FICHE ALBUM

 

Sortie: 17 Mars 1986

Durée: 41min08s

Genre(s): New Wave, Synth Pop

Producteur(s): Daniel Miller, Gareth Jones

Label: Mute Records

 

Black celebration” est le cinquième album studio du groupe anglais Depeche Mode, sorti en 1986.

Il fait suite à la compilation »the singles 81-85 ».

L’enregistrement s’est déroulé au studio Westside de Londres et au Hansa Mischraum de Berlin.

Martin Gore signe ici tous les titres.

La chanson « it doesn’t matter two » rend hommage au compositeur Philip Glass dans son orchestration typiquement « glassienne ».

La chanson « new dress » fait référence à la princesse Diana qui s’achetait en quantité de nouvelles robes alors que des personnes mouraient de faim dans certains quartiers de Londres.

Cette chanson fut censurée un temps en Angleterre, les critiques de la famille royale n’y étant pas légales.

L’album s’est classé à la 4ème place des charts britanniques et fut n°1 en Suisse et n°2 en Allemagne.

 

MA CHRONIQUE

 

« black celebration » est le cinquième album du groupe Depeche Mode.

Ils ne sont pas réellement les précurseurs, mais le groupe n’a plus rien à prouver sur la scène Pop/New wave mondiale.

Ces quatre jeunes Anglais sortent dés 1981 un opus qui donne le ton à ce que sera le son du groupe plus tard, une new wave recherchée, lorgnant vers la pop mais aussi les sons industriels.

L’album sort donc en 1986, où en cette année toutes les tendances « synthétiques » se disputent le marché juteux du disque.

On peut dire que durant cette année pas mal de bons albums sont sortis et en l’occurrence ce magnifique « black celebration », plus sombre et mélancolique que ses précédents, bien que « some great rewards » (1984) soit déjà assez noir, c’est un mal pour un bien.

Le disque commence par le titre éponyme de l’album, « black celebration », avec ses premières notes électro ressemblant à « something to do » (some great rewards), atmosphère sombre où Dave Gahan vient ici en prêcheur poser sa voix, nous invitant dans la célébration noire.

Excellent titre, qui en fait mélange l’esprit général du précédent album, truffé de sons différents, une parfaite entrée en matière.

On a l’impression de faire une séance de spiritisme dans un entrepôt désaffecté.

Vient « fly on the windscreen final » qui poursuit sans interruption.

L’intro de ce titre frappe par l’inventivité du beat très électro, morceau surement très influencé, très en avance, on sent que le groupe veut se rapprocher des nineties à grands pas.

« a question of lust », single imparable, ballade sombre, froide, chantée par Martin gore, mélodie parfaite, un refrain d’une triste beauté, single improbable aussi, mais subtilement original, la voix de Martin Gore fait de l’ombre à celle de Gahan.

« sometimes », titre suivant, est une ballade chantée également par Gore, piano posé, c’est un titre court mais intense.

« it doesn’t matter two » avec ses chœurs rassemblés au synthé, marque encore plus le diktat de Martin Gore sur le groupe par sa présence aux vocaux, mais la qualité est encore au rendez vous, ce titre vient clôturer la face A de l’album.

Comme le début de la face A , la face B commence par un titre magnifique, le single « a question of time », avec sa mélodie incandescente et son beat entrainant, Gahan revient souffler ses mots comme une plainte lascive et sensuellement sensorielle.

« stripped », très bon titre et souvent joué en live, englobe bien l’état d’esprit musical du groupe, les mélodies sont bien recherchées, jamais racoleuses, là où beaucoup de groupes échouent, Depeche Mode gagne en évoluant et se remet perpétuellement en question.

« here is the house », et son intro clin d’œil au « time » du grand Pink Floyd, les voix se croisent sur des mélodies poignantes, une boîte à rythmes de qualité, jamais envahissante.

« world full of nothing », jolie ballade minimaliste finissant par de petites notes électro froides, encore un titre de courte durée.

« dressed in black » avec son intro superbement inquiétante, titre évoquant encore tout le caractère sombre du groupe à cette période.

« new dress » referme l’album très brillamment, ce morceau mêle les sons, les réverbes et échos dans la voix de Gahan, sonorité glacée et très maîtrisée.

Pour conclure, « black celebration » malgré son côté sombre (les musiques mélancoliques étant les plus belles), est l’un des meilleurs albums du groupe durant la décennie 80, voir l’un de leurs meilleurs albums tout court, tant tous les titres sont bons sans exceptions, l’album parfait qui mit un vent nouveau sur l’originalité musicale de cette année 1986, morose, comme l’atmosphère décrit ici, mais morosité y-a t-il après l’écoute de « black celebration » ?

En aucun cas ici, Depeche Mode prouve qu’il peut aller encore plus loin et il le fera, et bien plus encore…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commenter cet article
G
<br /> http://www.youtube.com/watch?v=Qbl0zMl5n2o<br /> <br /> <br /> voici l'armee des 12 ce que je t'expliqué bonne écoute...<br /> <br /> <br />
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