chronique genesis nursery cryme

Publié le par nikoworld

genesis nursery cryme

 

 

 

 

BIOGRAPHIE (voir premier album)

 

 

DISCOGRAPHIE (idem)

 

Membres du groupe (pendant l’album)

 

Tony Banks : Orgue, Mellotron, Piano, Guitare 12 cordes, Choeurs

Mike Rutherford : Basse, Pédales de basses, Guitare 12 cordes, Chœurs

Peter Gabriel : Chant, Flûte, Percussions

Steve Hackett : Guitares électriques, Guitare 12 cordes

Phil Collins : Batterie, Chœurs, Percussions

 

SITE INTERNET

 

www.genesis-music.com

 

 

FICHE ALBUM

 

Sortie : Novembre 1971

Enregistrement : au trident studio,à londres

Genre : rock progressif

Producteur : John Anthony

Label : Charisma

 

MA CHRONIQUE

 

On ne présente plus Genesis, groupe majeur de Rock progressif, qui avec « Yes », « King Crimson », Emerson,Lake and Palmer, a populariser le style mais aussi lui donner toutes ses lettres de noblesse.

Après des débuts assez timides et l’echec de leur premier album « from genesis to revelation » en 1969.

Le groupe enfante « tresspass » en 1970 et démontre enfin que le talent de la formation est réel, et surtout que le rock progressif se développe à grands pas.

« nursery cryme » le troisième opus confirme le brios des musiciens.

Tout commence par quelques notes gracieuses de mandoline, et vient la douce voix de Peter Gabriel, en contre fond quelques arpèges à la douze cordes de Banks et Rutherford.

Titre incroyable qu’est ce « the music box », nous donnons un aperçu, et après quelques instants  de quiétude avec cette flûte et ces mélodies acoustiques, Hackett arrive en trombe pour nous assaillir d’un solo limpide et tranchant à la fois, le son de guitare d’Hackett est inimitable et il démontrera  que sa « patte » restera gravé dans le son genesis des seventies.

Cela se calme et Gabriel radoucit le propos, quant sans que l’on s’en aperçoive le guitariste nous en remet une couche de solos endiablés.

Le groupe montre d’emblée ses grandes ambitions par la virtuosité de sa musique, tout en cassures avec des passages épiques et mélodiques à couper le souffle.

« the musical box » est un crescendo qui démonte tout sur son passage, une mise en bouche excitante.

« for absent friend » est le titre le plus court de l’album avec sa durée d’une minute quarante trois, gentille ballade à la douze cordes où Gabriel laisse sa voix harmonieuse se poser délicatement.

Vient « the return of the giant hogweed, une parfaite symbiose des genres que nous propose la formation avec  une alternance de hard rock puis des passages plus « free jazz », « jazz rock » avec la basse en avant de Rutherford qui allège le climat électrique.

Les incessants changements de rythmes du morceau sont bien alambiqués et la cohésion du titre reste présente, et un final pêchu qui reprend enfin le dessus.

« seven stones » est un titre plus posé, et les harmonies vocales de l’ange Gabriel font encore merveille derrière le piano électrique et le mellotron.

Toute l’esthétique sensorielle nous renvoi dans les campagnes Anglaises de l’ère Victorienne.

« harold the barrel » et son intro survoltée, le chant est rageur, la rythmique quelquefois presque « funky », un morceau « court », mais d’une grande intensité, sertit par des textes décalés et farfelus.

« harlequin » est un titre acoustique où les musiciens s’emploient aux chœurs pour un résultat assez « Byrdien », une très belle alchimie toute aussi courte que réjouissante.

Le dernier titre « the fountains of Salmacis », est une pure merveille, ce mellotron qui vient de nulle part et déboule pour mieux se perdre instantanément, l’utilisation de l’instrument y est subtile et non rébarbative, rare entreprise de certaines formations de l’époque.

Le titre se construit et se déconstruit, quelques percées encore un peu « free jazz », une basse toujours bien présente, le jeu de batterie de Collins toujours aussi percutant, la guitare pleureuse d’Hackett, bref le quintet est au sommet de sa forme sur ce titre, pour moi l’un de mes préférés du top cinq des meilleurs morceaux période seventies.

« nursery cryme » réunit tous les meilleurs ingrédients avec ce troisième album pourtant mal considéré par le groupe qui annonça une suite logique de « tresspass », et malgré ça, tous les musiciens se complètent parfaitement, Genesis monte en puissance « progressivement » en attendant les quelques pépites à venir.

Et cette pochette de Paul Whitehead illustrant une jeune fille sous l’ère Victorienne jouant au cricket avec des têtes de poupées, génial.

Pour conclure, cet album fut bien salué par la critique, moins par ses propres protagonistes, et pour ma part c’est un excellent album, nostalgique, et définitivement progressif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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